Echo du CE de janvier 2018
CARENCE INDIGESTE POUR LES AGENTS PUBLICS
Comment faire d’un plat déjà très amer une recette horriblement indigeste ?
Prenez une direction générale toujours prompte à désavantager la carrière des agent‐es de statut public.
Ajoutez une dose de décision inique de l’Assemblée nationale qui rétablit un jour de carence dans la fonction publique en cas d’arrêt maladie.
Appliquez injustement cette décision aux agent‐es publics de Pôle emploi. Et vous obtenez 7,4 % des salarié‐es de Pôle emploi dont les droits sociaux et salariaux sont à nouveau attaqués, près de 4 321 collègues puni‐es pour leur attachement au statut public.
Le SNU se bat au niveau national comme au régional pour laisser à la direction générale le soin de régler l’addition : une pincée de masse salariale, à hauteur de 0,02 %, devrait permettre de prendre en charge cette journée de carence symptomatique d’une injustice récurrente.
DES AGENTS IMPACTÉS PAR LA PRIVATISATION DES PTC
Externaliser toujours plus au bénéfice de sociétés privées avides de deniers publics : telle est la politique de la direction régionale.
Deux prestataires privés récupèrent le travail des agent‐es en charge du traitement de courrier sur les PTC.
Conséquence : 10 agent‐es des 4 PTC iront voir du côté d’un pôle appui‐gestion en agence (PAG) si on a besoin d’eux. D’autant que la direction s’est échinée ces dernières années à démanteler l’ensemble des PAG… Imaginez, demain, l’externalisation complète de l’indemnisation ou du placement, il en faudra des places en PAG !
LA DIRECTION POURSUIT L’AUTOMATISATION DE LA GDD
Nouveau point d’étape sur l’évolution de l’activité indemnisation, résultat de l’automatisation galopante de la GDD depuis 2015. La direction régionale explique piteusement que la baisse de charge projetée n’est pas au rendez‐vous ! Le SNU dénonce les conditions de travail désastreuses des agents GDD. La direction répond à coup de chiffres et autres pourcentages contestables et contestés.
Pourquoi une part non négligeable de l’activité GDD continue‐t‐elle d’être sciemment ignorée ? Mais la direction s’entête dans sa stratégie, acceptant néanmoins de freiner la diminution de la ressource GDD prévue au 31 décembre 2017. En attendant, les heures supplémentaires et une mutualisation généralisée suffisent à peine à colmater les brèches !